En cas d’arrêt de travail pour accident ou maladie non professionnelle, les régimes de Sécurité sociale peuvent verser, pendant une durée déterminée, des indemnités journalières maladie (IJ). Ces prestations financières, perçues après un délai de carence, visent à compenser la perte de revenu de l’assuré.
Le versement des indemnités journalières maladie est soumis à des conditions : l’assuré doit justifier d’une période minimale d’affiliation au régime de base et/ou complémentaire dont il dépend.
Le montant des IJ maladie varie en fonction des revenus professionnels et comporte des plafonds minimum et maximum, qui diffèrent selon l’activité exercée par l’assuré et de ce fait, selon la caisse d’Assurance maladie à laquelle il est affilié (MSA, CPAM, etc.). Certains régimes sont plus généreux que d’autres dans le montant des indemnités journalières maladie alloué. Ainsi les salariés et les travailleurs indépendants (artisans-commerçants, etc.), affiliés au Régime général de la Sécurité sociale tout en bénéficiant, au sein de ce régime, d’une couverture propre , sont mieux protégés que les exploitants agricoles et une bonne partie des professions libérales pour lesquelles aucune prestation n’est prévue en cas d’arrêt de travail.
Même si l’indemnisation de l’arrêt de travail est renforcée en cas d’affection de longue durée (ALD), les assurés et particulièrement les travailleurs indépendants, ont tout intérêt à étudier avec des professionnels, les formules complémentaires possibles auprès des organismes d’assurances.